mardi 4 novembre 2008
Laedunt omnes. Ultima necat.
Par silphi, mardi 4 novembre 2008 à 00:55 :: Pondering
Salut toi.
Ça faisait longtemps non ? Longtemps que nous n'avions vraiment parlé. Il en va de cette vérité comme des vieux couples. On parle beaucoup au début puis après tout s'estompe. Il ne reste plus que la constante.
Plus que l'habitude ?
Je crois que j'ai toujours su que cette passion qui me lie à toi est de nature profondément malsaine. Bien sûr que j'apprécie certaines de nos retrouvailles. Certaines m'évoquent même de puissants moments de plaisir. Bien sûr il y en a d'autres où tu venais pour m'aider à passer le temps, pour cette fausse notion d'hygiène ou alors par habitude. Parce que c'est facile aussi.
Mais certaines sont juste une fulgurance. Un instant et un endroit. Un flamboiement.
Beaucoup de mes souvenirs s'entachent de ta présence.
Je sais ce que cette passion a de destructeur, je sais ce que cette passion à de biaisée. Je sais qu'à la fin, je resterai seul avec ma soufrance. Seul avec mes doutes et mes "et si".
Seul.
Mais pour l'instant… je savoure et je jouis de ta constante flamboyance. Je profite de la moindre de tes étincelles. Comme si ton feu intérieur attisait le mien. Comme si, alors que je meurs un peu plus à chacune de nos rencontres, je sentais un sursaut de vie qui m'est extérieur. Ou un sursaut de mort ?
On me dit souvent que je ne devrais pas être ainsi. Que je ne devrais pas être asservi par toi. Que dans notre rapport, tu te nourris de moi et que je n'en retire rien en définitive que la satisfaction d'une dépendance.
Qui ça on ?
Tous ceux qui à trop vouloir survivre oublient qu'il faut bien vivre.
Ceux là . Ceux qui n'ont pas de saveurs. Ceux qui jugent.
Et, quand je me sens seul au milieu de la nuit. Ils ne sont pas là . Toi seule est présente. Toi seule pare l'obscurité qui m'entoure de cette douce incandescence.
Alors, quand de mes lèvres je te goute, quand nous échangeons nos souffles, je le sens.
Ce feu qui te consume.
Ce feu qui me consume.
Et aussitôt fini, parfois je regrette. Cette lâcheté typiquement masculine qui ne nous empêche pas d'assouvir un besoin alors que l'on sait que rien de bon ne saurait en sortir. Mais je recommence.
Encore.
Décidément, je ne sais pas quand j'arriverai à arrêter.
De fumer.
Edit : photo supprimée, faut que je travaille pour le rendu de la fumée d'une cigarette.
Humeur :
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