Silphi à Lyon !

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lundi 24 mars 2008

Growing old is mandatory, growing up is optional

(bon déjà, j'ai un problème, je ne me souviens plus de la source de la citation)



Je viens d'ajouter un petit 1 derrière le cap de la trentaine. Je suis donc, selon, les critères couramment reconnus, un jeune adulte responsable; la preuve: je travaille pour une multinationale worldcompaniesque pour laquelle j'occupe ce que d'aucun appellent un poste à responsabilités que personne ne comprend. Je suis classé dans les "potentiels", un brin requin, un brin politique, à l'aise dans ses Paul & Joe dès qu'il s'agit de donner mon avis sur les organisations, les procédures et les stratégies de déploiements de projets pouvant impacter de larges quantités de personnes de part et d'autre de l'Atlantique...et qui plus est, de plus en plus légitime pour ça.

Bref dans tous ces aspects là, bien qu'un peu "jeune", je tiens mon poste. J'ai, du coup, les avantages et les contraintes qui vont avec : un large volume horaire, des pointes de stress pas piquées des hannetons, et des compensations largement à la hauteur. Et, bien entendu, une carrière devant moi sur laquelle de nombreuses personnes ont de grandes espérances (et je ne suis pas le dernier ^^) et tout à l'avenant. ;)

Ceci dit, il m'est apparu dernièrement que je continuais à vivre dans l'instant en toute chose et, qu'en définitive, même si j'ai un peu évolué sur le fond et pas mal sur la forme, je ne suis pas si différent que 15 ans plus tôt. J'ai toujours eu à cœur de cultiver une jouissance de tous les instants depuis mon adolescence. Du coup, me voici, à 31 ans, un adulescent. Un ado-adulte qui aurait enfin les moyens de sa politique, se servir de son pouvoir d'achat pour sortir plus, voir plus loin, boire plus, fumer plus et jouer plus. Quand j'en suis là, à être capable de passer 3 heures sur un powerpoint pour une présentation stratégique, 1 heure de squash avant de faire 3 heures à l'apéro puis d'enchaîner sur 2 heures d'Unreal tournament 3 ou de Wii, force est de constater qu'en fait, j'ai l'impression d'être dans une bulle qui se développe et grandit mais n'avance pas des masses. Et pas de projet perso à plus de 2 semaines d'avance, par exemple, je m'achèterai bien le loft de mes rêves mais à quoi cela servirait d'acheter alors que je peux très bien partir à l'autre bout du monde pour un prochain poste d'ici un an ?

Toujours est-il que cela fait maintenant quelques années (depuis que je travaille en fait) que je fais ce constat. Au delà de ceci, la vraie question devient, alors que nous faisons tout pour arrêter de vieillir (ou au moins faire en sorte que ça ne se voit pas), ça veut dire quoi maintenant grandir ? Est-ce seulement rentrer dans cette douce "petite mort" de la femme-maison-labrador-gosses-picnique ou y a t'il une alternative ?

...On rediscute de ces concepts fumeux pour mes 32 ans ? ;)

Humeur :
free music


PS : merci à pas mal d'entre vous pour les petits messages à Usagi !
PS2 : un special thanks à Clyne pour la découverte de Cocoon (en concert à Lyon le 14 mai au kao !!)

lundi 17 mars 2008

"Les femmes sont faites pour être aimées, non pour être comprises" (O. Wilde)

On se demande toujours, à un moment ou à un autre, ce qui fait qu'on est attiré par telle ou telle personne. Alors qu'on sait bien qu'on a des critères, qu'on cherche certaines choses bien particulières chez l'autre. Et toujours, nos beaux modèles sont battus en brèche et il se passe LE truc impensable.

Par contre, il faut bien avouer un truc, c'est que si on cherche bien, on finit toujours pas trouver un point commun, un dénominateur sur lequel se réduisent les fonctions d'onde et qui permet quand même de trouver un modèle. Pour ma part, je suis irrémédiablement attiré par les chieuses. C'est plus fort que moi, j'ai jamais réussi à rester avec une fille qui n'a pas "son petit caractère" comme on dit. Oui, ces jeunes filles un peu princesses, celles qui râlent et font des caprices.

Des filles intellectuellement stimulantes mais invariablement pénibles si on regarde objectivement.

Le fait est que j'en ai discuté avec certains amis, et il semblerait que ce trait soit particulièrement apprécié par mes congénères. Alors, loin de moi l'idée d'en faire une généralité mais, là encore, je m'interroge : pourquoi sommes nous attirés par les chieuses ?

Peut-être faut-il tout d'abord définir le terme. En effet, la frontière entre une fille chieuse et une fille chiante peut être ténue voire impalpable. Selon moi, une chieuse est une jeune fille qui vient exercer des contraintes légères mais permanentes et qui, d'une façon ou d'une autre arrive toujours à s'en sortir avant que ça parte vraiment en sucette avec un sourire, une expression charmante ou un bon mot. Une fille chiante, ne saisit pas cette limite fluctuante (oui parce que la patience est très moment-dépendant aussi...pis j'ai jamais dit que j'étais simple non plus ^^) et ne sent pas le moment où les choses vont trop loin.

Alors, au bout du compte, qu'est-ce qui fait qu'on ne peut pas se contenter d'une jeune fille intellectuellement stimulante, charmante et facile à vivre ? J'ai du mal à m'empêcher de penser que c'est par peur. Peur de s'ennuyer ? Il y a certainement de ça. Une de ces peurs viscérales de ne jamais être le lendemain que le même qu'on était la veille, d'avoir la même vie demain qu'aujourd'hui ? A moins que ce soit, beaucoup plus simplement, pour le fun et toujours ce besoin de ne jamais rien avoir acquis d'avance et pas même sa tranquillité d'esprit ! Car pour avoir beaucoup pratiqué la chieuse (et ce dans toutes ses expressions je crois), il faut bien avouer que ça a souvent été bien fun (bon pour être honnête, parfois c'est avec le recul que c'était marrant, faut pas déconner).

Donc après que certaines d'entre vous aient décrit un idéal masculin comme "poussinou méchant mais plus poussinou que méchant" (copyright camdess), peut-on définir une sorte d'idéal féminin "stimulante, charmante et chieuse mais plus chieuse que chiante" ? ;)

Humeur :
free music