Silphi à Lyon !

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samedi 29 décembre 2007

Un bref passage

Bon, j'espère que vous avez passé un excellent Noël (ben oui même si j'aime pas trop l'esprit bisounours de cette fête; je sais que ça compte pour certains d'entres vous). Pour ma part, j'ai sauté dans un avion pour un séjour express entre Bordeaux et Arcachon pour passer quelques jours dans mon charnier natal. J'en ai profité pour fêter les 30 ans d'un ami, voir d'autres gens et surtout me faire dorloter à la maison. Et comme la tradition à Noël c'est d'avoir des cadeaux, j'ai eu ma part vu que j'ai eu de magnifiques boutons de manchettes Kenzo (qui vont superbement avec ma dernière acquisition déraisonnable de chez Paul Smith) et me suis vu offrir une superbe Playstation 3! :-D

Ben oui, une console à 30 ans, c'est tout à fait normal, je vois pas où est le problème ^^ Qui plus est, c'est vaguement devenu une tradition vu que ma mère m'a successivement offert les playstation 1 et 2...donc la 3 faisait sens ;)

Sinon, je suis là vite fait vu qu'après une petite journée de snowboard dimanche prochain, je vais embrayer dans le Jura pour un premier de l'an en moyenne montagne. Au programme : des gens biens, de quoi faire bombance et quelques jeux à jouer au coin de la cheminée !

Je vous laisse avec deux photos du miroir bordelais dont je suis définitivement fan et une vue un peu particulière de la dune du Pyla par temps ombrageux en spéciale dédicace à Jahzz:




Humeur:

lundi 10 décembre 2007

Fête des Lumières 2007 ... et un peu de théatre !

Une semaine de plus sur les chapeaux de roue: la pression au travail continue de s'accentuer alors que je suis à 4 jours de mes vacances et mes heures de sommeil continuent de diminuer vu que je compense toujours autant le stress par de l'afterwork bien chargé ^^

Toujours est-il que cette semaine, je renouais avec le théatre pour aller voir une pièce d'Olivier Py appellée les Illusions Comiques au TNP (dont est tirée le titre de ce post). Du très bon théatre avec en toile de fond une reflexion générale sur le théatre et sa place dans la vie, celle de tous les jours. De cette représentativité permanente de l'homme en société. Une pièce durant 2h40 qu'on ne voit pas passer et une fin en apothéose avec 100 définitions du théatre en une phrase à chque fois. Je retiendrai ma preférée : "Le théatre est au silence ce que le sel est à la mer".

SInon, ce matin décollage à l'arrache pour essayer d'attraper des places de dernière minute au théatre des Célestins pour aller voir Pierre et le Loup. Résolument un spectacle pour enfants qui comptait plusieurs scènettes en sus du conte de Prokofiev dont une excellente version del'opus number zoo de Luciano Berio. Petit retour en enfance qui a été très très sympathique !

Et ce soir, alors qu'une majorité des touristes ont enfin quitté la Presqu'Ile, j'ai enfin pu faire un tour à différents endroits de la fête des Lumières afin de faire quelques photos ! EN voici quelques unes:







En parlant des touristes qui envahissent mon quartier, il y a tout de même quelques bonnes surprises vu que j'ai eu l'immense honneur de rencontrer Zzye pour un verre rapide mais néanmoins très agréable au café de Raconte moi la Terre entre deux envies de meurtre (rapport aux 4 millions de personnes présentes dans mon centre ville ^^).

Bref, un week-end à l'image de ces dernières semaines: plein de rencontres, de très bons moments et... toujours pas le temps de faire mon put*in de ménage vu que je ne suis jamais plus de 20 minutes chez moi en ce moment !!!!

Sinon, dans quatre jours, c'est les vacances et dans 5 le départ avec Nico à NY pour quelques jours !! :-D

Humeur :

mardi 4 décembre 2007

N'aimer plus qu'elle

Absence. Il ne reste plus que ce sentiment de vide alors que je m'éloigne.

Partir pour quelques jours et c'est déjà trop. Comme si chacun de ces départs était, quelque part, un déchirement.

Alors, je m'imagine l'arpenter, la parcourir, explorer ses méandres, ses courbes et ses recoins. Il ne me reste en effet que le grand pouvoir de l'évocation, la toute puissante liberté de l'imagination et du souvenir. L'imaginer.

Explorer sa carte.

En faire mon territoire.

L'imaginer, lascive, s'offrir à mes regards.

Alors que je suis au loin, la retrouver dans celles que j'observe et pourtant, toujours échouer à la reconnaître. Et chercher. Toujours. En explorer d'autres. Les parcourir timidement. De cette timidité dont on fait preuve les premières fois. La peur d'aller trop loin.

La peur qui n'est que celle de se perdre au final. Et, je dois bien avouer que, paradoxalement, j'aime à me perdre. J'aime ce sentiment d'abandon, d'irréel, de ne plus rien avoir à faire d'autre que de pousser encore un peu plus loin, un peu plus longtemps l'exploration de ces terres inconnues. Essayer de se trouver au milieu de cette perte de sens. S'abandonner à d'autres saveurs, d'autres odeurs. Mais, toujours, inéluctablement, s'opère ce manque terrible. Toujours cette sensation. Alors, on se rend compte qu'à en parcourir d'autres, on a jamais cherché qu'elle en définitive. A la retrouver.

C'est juste qu'il est temps.

Un temps pour tout et pour chaque chose en cette terre.

Un temps pour la quitter.

Un temps pour revenir.

Alors, inlassablement, je reviens.

Et elle m'accepte. Pouvoir à nouveau la contempler dans sa toute beauté. La contempler dans son abandon. La parcourir à nouveau à la lueur de la fée électricité. Sentir ce sentiment débordant que l'on ne peut avoir que lorsque l'on se sent en confiance. Et, au coeur d'elle, se retrouver. Retrouver ce sentiment lointain et diffus. Celui du foyer.

Mon foyer.

Ma ville.

Humeur :