Silphi à Lyon !

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mardi 26 février 2008

Note en vrac : Escal'In, musique, sexe, mensonges et vidéos

Bon, je ne reviendrai pas en détail sur l'apéroblog de la semaine dernière, je m'y prend bien trop tard et ça a été fait de très bonne manière ailleurs. Je ne vois pas bien ce que je pourrai rajouter. Par contre, il est une chose à noter, c'est que l'Escal'In, c'est vraiment un très chouette endroit pour les lyonnais ou ceux qui passent dans le coin. Une vraie réussite, tant au niveau de la déco et de la sympathie de sa patronne (merci à elle pour son accueil) que par la qualité indéniable des mojitos qui y sont servis (oui c'est super important comme critère ^^). De plus, il est possible d'y déguster de très bons tapas franc-comtois à base de fromage, charcuterie et autre délices pour des prix très abordables ! Je ne saurai donc que trop vous encourager à y aller.

Ceci dit, heureusement que j'avais posé le vendredi en suivant parce que j'ai eu un peu mal à la tête le lendemain ^^ La suite du week-end à été des plu sympathiques aussi avec une session shopping et surtout un passage marqué chez un disquaire qui m'a vu, avec mon sens de la modération coutumière, repartir avec une quantité pléthorique de disques. Au milieu, je me devais de vous parler de l'excellent Plan your Escape de Girls in Hawaii (avec Ghinzu, un autre excellent groupe belge !) qui recèle quelques merveilles (Fields of gold ou encore le titre éponyme). Mais aussi l'album de The Do (comment on fait cette saloperie de O barré ??), a mouthfull : un petit ovni musical vraiment sympathique et agréable à écouter tout du long et pas seulement pour le morceau très connu on my shoulders.

Au final, j'ai conclu ce we des plus sympathique par une balade au soleil sur les berges du Rhône avant d'aller voir Juno, je sais je suis à la bourre sur ce coup mais j'ai trouvé que c'était un très bon moment. Ellen Page est vraiment extraordinaire et la bande originale est vraiment un beau contrepoint à cette histoire sympathique qui ne tombe jamais dans le travers de la niaiserie (et je dois avouer que parfois, j'ai trouvé que ça frôlait dangereusement).

Et une fin de week-end devant les Poupées Russes; film qui, deux ans après l'avoir vu au cinéma, me déprime toujours autant ;)

Ha vous attendez pour le sexe et les mensonges ? Dommage c'était juste pour monter mes stats et vous faire lire en entier ^^

Humeur :
free music


lundi 18 février 2008

Bloggy Style !

Bon me revoici. J'ai été, ces derniers jours, multi-tagué. Par Julie, L'Alouette et Laurie. Je viens donc m'exécuter, après toute la blogosphère je crois bien ^^

Bon, le principe, c'est qu'il faut que je raconte six petites manies ou bizarreries me concernant :

1) Je me ronge les ongles depuis que je dois avoir 5 ans. Je sais que c'est super moche mais c'est comme ça. Le truc le plus étrange, c'est que je suis capable de m'arrêter pendant un bon moment sans raisons apparentes et du coup, je me griffe partout parce que j'ai pas l'habitude ^^

2) Comme Julie, je fais partie des gens qui ont besoin de faire sonner leur réveil pendant une heure, à 10 minutes d'intervalle, avant de daigner penser à éventuellement imaginer ouvrir un oeuil... La seule action dont je suis capable étant de me jeter violemment sur mon radio réveil pour éteindre cette saloperie de bruit.

3) Si j'ai un événement important dans la journée, par rapport au taf, je passe deux heures à trouver la bonne tenue et LE bon costume pour me sentir bien. Ça fait partie de l'armure de corporate drone que je porte ^^

4) Je suis incapable de classer quoi que ce soit : moralité mes cdthèque, dvdthèque, bibliothèque et autre ludothèque ne ressemblent à rien et je dois passer deux plombes à trouver quoi que ce soit !

5) Je suis doté d'un sens de l'inertie tenace qui peut me faire repousser une échéance jusqu'à limite trop tard. Du coup, j'ai développe la procrastination au rang d'art et, bien longtemps après avoir fini mes études, je fonctionne toujours comme à la fac à préférer passer une nuit à taffer la veille en me disant que de toute façon, c'est comme ça que le résultat est meilleur ! ;)

6) Je suis super tête en l'air et ai tendance à oublier tout et n'importe quoi, comme la place du concert que je dois aller voir, ou encore mes dossiers en cours pour une réunion. Pareil pour les rendez-vous. Du coup, maintenant je note tout dans mon outlook pro et je me tape la honte si, au cours d'une présentation, je switch sur mon bureau et que les gens voient toutes les plages "apéro machin" tous les soirs ^^

Ca c'est fait ! Du coup, je tag Camdess et Myrtille, mes compères organisatrices d'apéroblog ! ;)

Et, comme cette transition est superbe, j'en profite pour rappeller que nous avons un apéro prévu jeudi 21 fevrier (cette semaine donc) et que ce sera à l'Escal'In et que, grâce à Myrtille, on a encore une jolie banière :



On vous attend nombreux ! :-D

Humeur :
free music




PS : Prochaine étape, je mets les liens à jour parceque là c'est vraiment n'importe quoi ! ;)

jeudi 14 février 2008

Rain, comme une pluie dans tes yeux - Cirque Eloize




Je reviens du théâtre des Célestins où j'ai vu Rain. Je ne sais pas très bien comment aborder cette note tellement j'ai été transporté, j'aimerai être objectif dans mon commentaire sans être dithyrambique. Etre mesuré. Mais je crois bien que cela m'est impossible. Certainement le prix à payer d'un caractère emporté.

Toujours est-il que Rain, c'est une sorte d'invitation au bonheur. Un cheminement, une découverte au sein d'un monde merveilleux. On appelle ça le "cirque nouveau". Je n'ai jamais apprécié le cirque pourtant. Un probable reliquat d'éducation élitiste. Mais là... Un art nouveau ?

Car je me suis retrouvé dans un espace rarement exploité entre danse, cirque, théâtre, chant et quelque chose d'autre que je ne saurai définir. Un sentiment diffus d'accès à une poésie des corps rarement perçue.

Rain, c'est une succession de tableaux, où l'on éprouve tour à tour de l'amusement et une sorte d'émotion poignante assez rare. La beauté de l'évolution des corps dans l'espace. Tout cela accompagné de musiques toujours en adéquation avec la scène et vectrices de ces sentiments diffus.

Rain, c'est un peu de cette première pluie d'été qui coule dans les yeux. Douce et agréable. Douce et amère aussi. Ou juste belle, je ne sais trop. Certainement sensuelle en tout cas. Rain c'est une expérience à part qui emporte jusqu'au temps passé assis sur une place de théâtre. Où deux heures se transforment en quelques instants d'un bonheur à mi-chemin entre l'émerveillement enfantin et la puissance de l'évocation.

Ou, beaucoup plus simplement, un excellent moment et c'est déjà beaucoup.

On en viendrait presque à regretter qu'il ne pleuve pas en sortant...

Comme vous l'aurez compris, je ne saurai trop que conseiller aux lyonnais d'aller voir ce spectacle écrit et mis en scène par Daniele Finzi Pasca et joué par le Cirque Eloize. C'est jusqu'au 23 février et je ne sais pas s'il reste beaucoup de places...




Humeur :
free music

mardi 12 février 2008

"What's important, it's not the way you are, it's the way you behave"*

*Cette citation vient du manager du 230 fifth. Dédicace pour Nico et son retour au pays ;)

Je sais, c'est très mal. Je vous ai encore abandonné avec la même note pendant une semaine ! Et en plus, je sors toujours les mêmes excuses : boulot + sorties = peu de temps pour le blog. Ceci dit, j'ai pensé à vous toute la semaine. Impressionnant de voir comme on peut se sentir lié à une sorte d'engagement. "Je dois écrire". Comme si le fait de vous savoir passer sur ces pages sans une quelconque idiotie à lire était une trahison. Quand, en plus des mails et des commentaires, je reçois un message d'une amie qui me fait : "au boulot ptit gars, je passe tous les jours et ya rien de nouveau !!", ben voilà j'ai honte.

Ou pas.

Le fait est que j'avais promis une consolidation des précédents commentaires...et qu'en fait, je suis faignant. Il me faut bien l'avouer. J'ai donc du mal à me fixer des contraintes supplémentaires. Alors, j'ai commencé mais c'est super long parce que vous avez été particulièrement brillants (elle est un peu con cette règle de français pour l'accord, vues les proportions de réponses je serai tenté de dire brillantes ^^) et que je me sens moyen au niveau pour être honnête.

Par contre vous aurez vraiment droit à l'article sur les chieuses ! ;)

Je vais donc arrêter là et aller me reposer pour revenir plus tard, à la fois plus en forme et surtout, plus en verve !

En attendant, un peu de Kasabian, ça fera peut-être un peu passer le mauvais article que vous venez d'avoir :

lundi 4 février 2008

"Si les hommes font tant de peine aux femmes, c'est sans doute qu'elles sont tellement plus belles quand elles pleurent." F. Beigbeder

Bon, je dois avouer que ce soir, c'est l'heure de la question existencielle mainte fois posée et reposée et largement débattue mais qui ne cesse de m'intriguer. Tout est partie d'une conversation nocturne. Reposons tout d'abord le contexte.

Intérieur, nuit. Je larve comme une loque sur mon canapé après avoir tout donné sur Guitarheros III (ouais je vais devenir un pro de l'airguitar moi ^^), mon téléphone fais entendre la douce mélodie de Paint It Black. Il est minuit 30.

Moi (super reveillé et pas pensé à regardé qui appellait)): gni ?
Une fille (en pleur) : zêtes tous des salauds !!! (sob sob)
Moi (essaye de se souvenir la dernière fois qu'il a été salaud dans un passé proche) : gni ???
Elle (colère): il m'a plaqué comme une merde !!
Moi (regarde enfin qui appelle, c'est vieillecopine que j'avais pas reconnu, tout va bien c'est pas pour moi): tain s'est passé quoi encore et de qui tu parles ?
Elle (se reprends un peu) : blabla...mec formidable...blabla...super début...blabla...2 mois...blabla...plaquée comme une merde (je résume, la diatribe à duré 15 minutes)
Elle (en pleur) : Zêtes tous des salauds !!
Moi (encore ??): Mais....
Elle : essplique moi pourquoi j'attire que des connards !
Moi (et merde LA question) : heu...
Elle (m'interrompant encore) : Nan parceque il y a eu...blabla...puis...blabla (puis une liste de tout ces salauds en question)
Moi (évitant la moralisation débile) : mais non, blablablablabla et lui il était sympa (ha merde c'est toi qui l'a plaqué en lui brisant le coeur) et blablabli et blublublu....

Bref j'arrête là la retranscription mais en fait ça soulève un grave problème existentiel cette conversation ! En effet, vieillecopine a un don certain (ou un certain don, je ne sais) pour tomber sur d'horrible salauds. De plus, quand elle tombe sur un mec bien, sympa et attentionné, généralement elle lui brise le coeur en le plaquant comme une merde. Du coup, je me demande bien (pour la enième fois) ce qui pousse les filles à preferer les salauds. Au delà de cette simple question : avons nous plus de chance de séduire en jouant les ignobles salauds ou en étant sympathiques, mignons et attentionnés ?

On serait tenté de répondre qu'il faut être mignon, sympa et attentionné (logique non ?) mais les faits ont l'air de prouver le contraire. Et le détail amusant c'est que cette question se pose régulièrement à moi depuis environ 15 ans et que je n'arrive toujours pas à avoir de réponses claires. Bref c'est à vous, si vous avez des idées à me fournir sur la question ! ;)

Humeur :