Voilà . Il est bientôt 3h00 et je viens juste de finir un truc à rendre pour le boulot demain matin. Comme je pensais y passer la nuit, je me retrouve en pleine charge de café/coca/vin/clope d'où un manque flagrand de sommeil.
Forcément, réfugié au milieu de la nuit, je retrouve ces habitudes estudiantines qui ne m'ont jamais quitté. Ma plus grosse capacité de production et de travail, c'est la nuit avec une clope, du café et du bon son.
Et là d'un coup, alors que je faisais un petit break bien mérité. Comme un choc en lisant les derniers RSS d'actus. L'impression de constater subitement l'effritement de tout un tas des valeurs de mon enfance : bipolarisation bien marquée politique et effondrement des systèmes financiers selon le paradygme des années 80. (ouais, j'en conviens, j'avais de drôles de valeurs plus jeune ^^). J'ai l'impression que la gauche n'a plus jamais existé depuis Mitterand et que la droite se perd à trop se regarder le nombril. D'un autre côté, les marchés partent complètement en torche et n'ont pas l'air à même de se stabiliser tant qu'il n'y aura pas eu une sorte de "new deal".
J'évite du coup de penser à l'argent que j'avais en action sinon ça me déprime quand je vois le temps où je vais devoir immobiliser ces invests pour récupérer la mise ^^
La raison sous-jacente de tout ces facteurs semble être la perte de confiance. Perte de confiance des citoyens en leurs politiques engendrant une décredibilisation totale du système et perte de confiance sur les marchés.
Là où je m'interroge, c'est sur ce qui va emmerger : encore plus d'individualisme alors que cela parait être la seule solution viable à tous les niveaux ? (de manière quasi systémique en fait) ou alors un retour vers des valeurs plus humaines que celles qui furent pronées durant ces 20 dernières années ?
Engoncé que je suis dans les paradygmes cyniques établis dans les années 80, j'ai du mal à me dire qu'on peut aller vers du mieux pour être honnête. Par contre, le fait que je me pose encore la question me rassure un peu quant à ma condition.
AU final que nous reste t'il ?
A vous, j'en sais rien en fait mais je me dis que je ferai bien de continuer à jouir de tout tant que je le peux encore. L'épicurisme de fin des temps me parait assez sain finalement.
Qui pour une Zub et de la futilité ?
Je me rend bien compte que c'est un peud écousu. Je crois que je ne suis pas dans le bon état d'esprit (mayday mayday, j'ai du réfléchir pour pas mettre mindset) pour mettre en forme, clarifier et ordonner mes pensées dans un mode plus littéraire cette nuit après m'être enfermé dans les joies de la gestion des PKM, de MS Project des deadlines et autres analyses d'impact de mes différents projet.
Humeur :
PS : bon hop j'y retourne !