mardi 22 juillet 2008
La beauté comme violence
Par silphi, mardi 22 juillet 2008 à 00:28 :: Photos
Un autre lieu.
Une autre atmosphère.
Une usine abandonnée, comme un témoignage fou. Un manifeste à l'orgueil et à la transformation. Une usine abandonnée qui a revécu au travers de passages plus ou moins marquant de bandes de squateurs. Et une fermeture encore. Trouver un chemin au travers des murs et des grillages, accéder à ce qui ressemble à un mausolée.
Entamer la marche de manière sereine. A la façon d'un petit garçon émerveillé de toutes ces choses étranges au fonctionnement obscur et maintenant dévorées par la rouille. Découvrir ces peintures sur les murs et ces témoignages de passages fugaces. Déclarations d'amour et de haine.
Et sentir l'atmosphère changer au moment où le petit garçon passionné d'aventures, de découvertes et de transgression réalise que les lieux sont morts et qu'ils sont vecteurs d'une sombre poésie.
Une inscription indique "la violence comme beauté" au milieu d'une salle en ruine. Un à propos édifiant.
Comme V, j'aurai certainement préféré voir écrit la beauté comme violence. Car c'est exactement ce que j'y ai ressenti.
J'ai rarement été aussi heureux de ne pas être seul au cours d'une de ces explorations. Merci à B-Rob pour la compagnie et les conseils durant les 5 heures qu'a duré cette aventure urbaine. Cinq heures et 300 photos chacun qui ne nous auront pas permis de tout faire. Nous y retournerons, notamment pour la partie sous-terraine.
Vous trouverez une sélection (qui a été très dure) des photos ici.
Humeur :
Découvrez Tool!
Une autre atmosphère.
Une usine abandonnée, comme un témoignage fou. Un manifeste à l'orgueil et à la transformation. Une usine abandonnée qui a revécu au travers de passages plus ou moins marquant de bandes de squateurs. Et une fermeture encore. Trouver un chemin au travers des murs et des grillages, accéder à ce qui ressemble à un mausolée.
Entamer la marche de manière sereine. A la façon d'un petit garçon émerveillé de toutes ces choses étranges au fonctionnement obscur et maintenant dévorées par la rouille. Découvrir ces peintures sur les murs et ces témoignages de passages fugaces. Déclarations d'amour et de haine.
Et sentir l'atmosphère changer au moment où le petit garçon passionné d'aventures, de découvertes et de transgression réalise que les lieux sont morts et qu'ils sont vecteurs d'une sombre poésie.
Une inscription indique "la violence comme beauté" au milieu d'une salle en ruine. Un à propos édifiant.
Comme V, j'aurai certainement préféré voir écrit la beauté comme violence. Car c'est exactement ce que j'y ai ressenti.
J'ai rarement été aussi heureux de ne pas être seul au cours d'une de ces explorations. Merci à B-Rob pour la compagnie et les conseils durant les 5 heures qu'a duré cette aventure urbaine. Cinq heures et 300 photos chacun qui ne nous auront pas permis de tout faire. Nous y retournerons, notamment pour la partie sous-terraine.
Vous trouverez une sélection (qui a été très dure) des photos ici.
Humeur :
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